Suite à la visite de l’équipe Flash Collection au sein du lycée professionnel Auguste Perret de Évry, les élèves ont été amenés a travailler sur l’œuvre de Ralph Eugene Meatyard.
Quelques mots d’élèves à propos de l’œuvre Lucybelle Crater and close friend, Lucybelle Crater in the grape arbor :
“ Portrait caché
Portrait trompeur
Question d’identité
Echanger l’identité
C’est la femme qui porte la culotte, mais on ne le sait pas
Montrer
Cacher
Brouiller les pistes
Masque
Miroir
Reflet “
Les élèves ont également analysé le travail de Shadi Ghadirian, Like everyday, mais aussi The Photojournalist d’Andreas Feininger.
“ En même temps il se cache, et en même temps il montre l’objet de sa profession.
Il se prend pour un super photographe !
Il se confond avec son métier, il n’a plus d’identité.
Ou alors c’est comme une carte de visite ?
C’est pour montrer qu’il a un travail.
Il montre son appareil qui le cache aussi, et la lumière fait comme un cercle pour nous indiquer où regarder. “
Travail de typographie / portraits cachés
Les élèves ont pu développer un travail sur leur propre identité à partir de leur prénom et sur la base d’un jeu autour de l’identité montrée/cachée. Chacun a su mettre en valeur la typographie de son prénom par la construction d’un jeu de couleur et de matière.
Un élève a par exemple choisi de représenter le continent dont il est originaire et le continent où il voudrait vivre. Son prénom, symbole de son identité, fait le lien entre ces deux espaces géographiques.
Développés en binôme, les portraits cachés ont été réalisés avec des objets banals du quotidien. Les élèves ont également construits des masques pour accentuer le trouble sur la lecture de leur identité.
Des recherches graphiques ont par ailleurs été réalisées dans l’idée de troubler davantage l’identité des élèves.
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Vendredi 19 mai 2017
La visite de l’exposition au plateau de Kaye Donachie, Sous les nuages de ses paupières, a continué de les interroger sur les notions de portraits cachés/montrés. Ils ont été sensibles et ouverts aux œuvres et ont su apprécié la médiation. Pour ces lycéens professionnels inscrits dans un cursus à forte dominante masculine, ce regard de femme sur les femmes a constitué une belle ouverture.